Agriculture

L'agriculture :

“Imaginez ce que serait votre réveil dans un monde sans abeille. Plus de grosseille, d’abricots ou de marmelade d’ orange. Plus de jus d’orange ou de pomme. Et surtout, plus de caffé ni de chocolate […] L’abeille contribut aussi à la reproduction de la luzernel, du trèfle, du soja, du tourne sol ou le colza. Or, ces végétaux servent à nourir… les bouvins. Ceux-là mêmes qui fabriquent Tous les produits laitiers."


D’après V. Tardieu, L’étrange silence des abeilles. Enquête sur un déclin inquiétant, 
Belin pour la Science , 2009


66% des haies ont disparu des paysages agricoles depuis le début du XXème siècle.

Dans un champ de maïs, la biodiversité du sol est 4,5 fois moins riche en insectes et 2 fois moins riche en vers de terre qu'une prairie non cultivée.


L' inquiétante disparition des abeilles.


Les abeilles ont un rôle essentiel en termes de préservation de la biodiversité Ce sont des insectes pollinisateurs, c'est à dire qu'elles transportent le pollen (élément mâle) des fleurs qu'elles butinent sur le pistil d'autres fleurs (éléments femelle), ce qui permet la fécondation et la reproduction des espèces végétales.

L'activité de pollinisation des abeilles est essentielle à l'agriculture : la majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d'épices, du café et du cacao bénéficient de l'activité pollinisatrice des insectes.

En disposant une dizaine de jours des abeilles saines à des doses très faibles de chaque produit (deux insecticides), les chercheurs ne notent pas de mortalité importante. Mais en réitérant l'expérience sur des abeilles préalablement infectées Nosema ceranae, un parasite intestinal très courant chez les abeilles, les auteurs relèvent des mortalités d'environ 70% à 80%, pour l'une et l'autre molécule.
Aucune des deux molécules testées n'est donc dangereuse en elle-même pour l'insecte. Mais chacune a des effets importants si les abeilles sont parasitées par Nosema ceranae: c'est ce coktail qui est mortel.








Agriculture.

L' évolution des pratiques agricoles

L' agriculture au début du XX siècle était très diférente a celle d'aujourd'hui.

  • Agriculture d'aujourd'hui.






  • Des grandes surfaces agricoles.
  • Des rendements importants obtenus notamment grâce a l'irrigation, aux engrais et aux pesticides.
  • Disparition d'un grand nombre de haies.
  • Disparition d'un grand nombre d'espèces
  • Une pollution du sol et des eaux en raison des produits chimiques utilisés


L'agriculture au début du XX siècle






                PEU OU PAS POLUTION







  • Des petites surfaces agricoles.
  • De nombreuses haies qui abritent plusieurs espèces.
  • Pas ou peu de produits pour traiter les cultures malades.
  • Des rendements moyens.
  • Pas ou peu de pollution


  • On peut donc voire, que les moyens et les méthodes utilisé pour l'agriculture a notament changé.


    Évolution de quelques indicateurs de la production agricole dans le monde entre 1961 et 2007 (FAO,2011)

    De 1961 à 2007 la consommation d'engraisla productionn de céréalessurface irriguée et la surface cultivée a augmenter




    Évolution de l'abondance des espèces d'oiseaux spécialistes


    Chiffres clés:
    • 66% des haies ont disparu des paysages agricoles depuis le début du XX siècle.
    • Dans un champ de maïs, la biodiversité du sol est 4,5 fois moins riche en insectes et 2 fois moins riche en vers de terre qu'une prairie non cultivée.

    POUR UNE AGRICULTURE DURABLE





    Comment peut-on définir l’agriculture durable ?

    C’est un mode de production agricole économiquement viable, socialement équitable, et qui ne nuit ni à l’environnement ni à la santé.

    Une agriculture qui préserve l'environnement.

    Conséquences de l'utilisation de produits chimiques.

    Un ensemble de pratiques permet de lutter contre les maladies et les ravageurs tout en optimisant les récoltes en quantité et enqualité en réduisant au strict minimum l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques qui s’avèrent coûteux et parfois nocifs pour l’utilisateur et l’environnement.
    Utilisées de manière combinée, on parle alors de protection intégrée, ces méthodes peuvent à la fois :
    • empêcher le développement des populations de ravageurs et des maladies
    • rendre les cultures moins favorables au développement de ces populations
    • rendre l’exploitation moins vulnérable aux dégâts occasionnés
    • permettre aux exploitant de réaliser des économies en diminuant les achats d’engrais et de pesticides.

    Comment limiter le recours au produit chimiques

    • Choisir des semences moins vulnérables
    • Diversifier les cultures
    • Rendre les cultures moins vulnérables aux maladies et aux insectes ravageurs
    • Remplacer l’engrais chimique par l’engrais organique
    • Lutter contre les parasites sans utiliser de pesticides en pratiquant

    Des mesures en France pour favoriser une agriculture durable.
    Un exemple de pratiques agricoles plus respectueuses de la biodiversité

    En 2007, le "Grenelle de l'environnement" a conduit à l'élaboration d'un plan avec les objectifs suivants pour la France:
    -réduction de 50% des usages des pesticides dans un délai de 10 ans,"si possible"(plan Écophyto);
    -augmentation des surfaces agricoles exploitées en agriculture biologique à 20 % de la surface totale;
    -50% des exploitations agricoles certifiées Haute Valeur Environnementale (HVE) en 2012 (exploitations ayant ,par exemple, adopté une agriculture raisonnée.)


    Une agriculture socialement équitable

    Plus indépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus d'épanouissement. 
    Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes agriculteurs. Une condition pour garder nos campagnes vivantes !
    Nourrir ses bêtes à l'herbe, c'est leur assurer une ration équilibrée, riche en protéines : donc pas de soja à apporter. Ce soja, de plus en plus souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au détriment de leurs cultures vivrières.


    Une agriculture productive et rentable

    Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs.
    A l'herbe on associe du trèfle qui est capable de capter l'azote de l'air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie.
    Résultat: pas d'engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les animaux au pâturage suffisent.


    Ecrit par Lorea Novoa

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